Salut tout le monde ! Aujourd'hui, on va plonger dans "Freedom" de Soprano. Oui, ce Soprano-là, celui qui nous fait danser, réfléchir et parfois même pleurer un peu. Cette chanson, sortie en 2024, est un vrai cocktail explosif de critiques sociales, d'espoir et de poésie. Alors, préparez-vous, on va décortiquer tout ça ensemble.
Bon, pas besoin de sortir d'Harvard pour comprendre que Soprano parle de liberté. Mais pas n'importe quelle liberté, hein ! Ici, on parle d'une liberté qu'on a un peu perdue, un peu oubliée, et qu'on aimerait bien retrouver. En gros, c'est comme essayer de retrouver sa télécommande dans un canapé géant – on sait qu'elle est là, quelque part. Soprano nous parle en "je", c'est super intime, comme s'il nous murmurait des secrets à l'oreille. Il reconnaît les erreurs du passé ("J'ai fermé les yeux quand tu tombais") et cherche à rectifier le tir. Ça fait du bien d'entendre un artiste assumer, non ? Alors là, c'est le festival. Soprano nous balance des métaphores à la pelle. La liberté est comparée à quelque chose de beau qu'on aurait perdu. Et puis, il y a ce passage où il dit que "La rue de la paix n'est qu'une adresse", un joli petit tacle à nos illusions de tranquillité. Côté ambiance, on oscille entre le mélancolique et le combatif. On sent que Soprano est un peu déçu par le monde (comme nous tous, non ?) mais il garde un espoir fou de tout arranger. Un peu comme quand on espère que la pizza d'hier soir sera encore bonne au petit-déj. D'ailleurs en parlant de pizza (qu'on divise en parts), parlons de quelques parties de la chanson :
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Le monde est devenu fou comme Kanye West"
Alors là, Soprano frappe fort avec une comparaison qui claque. Kanye West est connu pour ses frasques et ses déclarations parfois extravagantes. En comparant le monde à Kanye, Soprano souligne le côté chaotique et imprévisible de notre époque. C'est une façon humoristique et percutante de dire que tout part un peu en vrille en ce moment. En gros, il nous fait comprendre que le monde actuel est aussi instable et surprenant que Kanye West lors de ses moments les plus mémorables (on se souvient tous de son discours aux MTV Awards, non ?).
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La liberté se manifeste que d'vant des camions d'CRS / Toujours les mêmes qu'on oppresse, les droits de l'Homme dans l'impasse"
Ici, Soprano dénonce le fait que la liberté ne s'exprime souvent que dans des contextes de répression. Les camions de CRS, symboles des forces de l'ordre, sont associés aux manifestations et aux troubles sociaux. Il met en lumière le paradoxe où ceux qui revendiquent la liberté sont souvent confrontés à la violence et à la répression. En même temps, il pointe du doigt que ce sont toujours les mêmes groupes marginalisés qui souffrent le plus, et que les droits de l'Homme semblent être bloqués ou ignorés. C'est un constat amer sur l'état de notre société et les difficultés à faire valoir les droits et libertés de chacun.
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Si le FN n'est pas raciste, c'est qu'R. Kelly est féministe"
Celle-là, elle pique ! Soprano utilise l'ironie pour faire passer son message. Le Front National (FN), aujourd'hui renommé Rassemblement National (RN), a souvent été accusé de racisme, malgré ses efforts pour changer son image. En parallèle, R. Kelly est tristement célèbre pour ses affaires d'abus sexuels, ce qui le rend tout sauf un féministe. En utilisant cette comparaison choc, Soprano souligne l'absurdité de prétendre que le FN n'est pas raciste, tout comme il serait ridicule de dire que R. Kelly défend les droits des femmes. C'est un moyen très direct et mordant de critiquer les tentatives de réhabilitation de l'image du FN.
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La stratégie des cons, c'est de faire croire qu'on est des camps / La stratégie des camps, c'est de faire croire qu'on est tous cons / Alors qu'il y a des bons beaucoup plus qu'il n'y a de cons"
Dans cette série de phrases, Soprano joue avec les mots pour révéler une vérité sociale. La "stratégie des cons" consiste à diviser les gens en camps opposés, à semer la discorde et à polariser les opinions. Cela conduit à la "stratégie des camps", où chacun pense que ceux de l'autre camp sont idiots. En réalité, cette division est artificielle et dangereuse. Soprano nous rappelle que, malgré ces tentatives de division, il y a beaucoup plus de bonnes personnes que de mauvaises. Il appelle à l'unité et à la reconnaissance de notre humanité commune plutôt qu'à se laisser entraîner par les stratégies de division et de haine.
La chanson est assez classique avec son couplet-refrain-pont. Mais ce qui tue, c'est le refrain "Freedom, freedom, freedom". Simple et efficace, ça reste en tête comme la pub du 118 218. La mélodie est entraînante sans être tapageuse. On peut la chanter sous la douche sans réveiller tout le quartier. Les harmonies soutiennent bien le message, tout en douceur mais avec de la profondeur. Côté instruments, c'est sobre mais efficace : guitare, batterie, un peu de synthé. Ça donne une ambiance à la fois moderne et intemporelle. On s'imagine bien écouter ça en voiture, fenêtres ouvertes, en se sentant un peu rebelle.
"Freedom" arrive à une époque où on parle beaucoup de liberté, entre crises sanitaires, sociales et politiques. Soprano ne se contente pas de chanter, il nous fait réfléchir sur le monde d'aujourd'hui. C'est comme s'il nous disait : "Hé, les gars, vous avez vu dans quel pétrin on est ?" Le public a adoré, les critiques aussi.
En résumé, "Freedom" de Soprano, c'est un peu notre hymne moderne à la liberté. Entre mélancolie et espoir, Soprano nous offre une réflexion profonde tout en restant super accessible. Perso, cette chanson me donne envie de croire encore à un monde meilleur. Et vous, ça vous fait quoi ? Ça donne envie de bouger, de changer les choses, non ? Et si on comparait cette chanson avec d'autres titres engagés ? Soprano est loin d'être le seul à nous parler de liberté. Bob Marley, John Lennon, ça vous dit quelque chose ? Allez, mettez vos écouteurs et plongez-vous dans cette playlist de la liberté retrouvée !
Voilà, c'était ma petite analyse décontractée de "Freedom" de Soprano. À vous de jouer maintenant, partagez vos impressions et faites vivre cette chanson !
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